Charles-Louis MION (1698-1775)

 

Son nom apparaît pour la première fois dans un numéro du « Mercure de France » datant de 1721.

En 1743, il est fait mention de Charles-Louis MION sous le titre de « Maître de musique des enfants de France » c'est-à-dire maître de musique des enfants de la famille royale.

D'après Fétis (musicologue du XIXe siècle), il aurait été quelque temps au service de la Marquise de Pompadour. A partir de 1747, il perçoit une pension du Roi de 2000 Livres annuelle. En 1753, il est le compositeur de la Princesse de Condé.

Mystérieusement, son nom disparaît de la liste des pensions royales en 1765, soit 10 ans avant sa mort. La lecture du Mercure de France permet d'en comprendre la raison : il fût atteint d'une paralysie qui l'a empêché de composer et précipité dans l'oubli bien avant sa disparition.

Ce compositeur, par ailleurs neveu de Lalande, conjugue à la fois honneurs, succès et disparition prématurée de la scène artistique et mérite mieux que le titre de petit maître.  

Redécouverte par le TRIO NITETIS dans le cadre de recherches musicologiques sous forme de transcriptions pour trio de guitare, sa musique est d'une grande valeur expressive et d'une inspiration profondément mystique.

Ouverture de la Tragédie lyrique NITETIS

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